https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/le-scandale-du-distilbene_1626625.html

Le Distilbène est une oestrogène de synthèse qui a été prescrite à 200 000 femmes enceintes en France entre 1948 et 1977 pour prévenir les fausses-couches. Mais chez les filles qu’elles portaient, cette molécule a provoqué des malformations génitales, des problèmes d’infertilité, des grosses compliquées et des cancers particuliers du col de l’utérus, du vagin et du sein.

http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/distilbene/distilbene.htm

Prescrit contre les fausses couches entre 1955 et 1977 en France, le Distilbène a été à l’origine de nombreuses anomalies génitales, de stérilité et d’une augmentation du risque de certains cancers chez les enfants exposés in utero. Pour informer et faire reconnaître leur préjudice, les « enfants DES » mènent depuis plusieurs années un véritable combat.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/06/97001-20140306FILWWW00341-distilbene-le-laboratoire-ucb-pharma-condamne.php

06 mars 2014

Le tribunal de Nanterre a déclaré aujourd’hui le laboratoire UCB Pharma responsable des dommages provoqués par le Distilbène, une molécule interdite depuis 1977 aux femmes enceintes, sur deux femmes exposées à ce médicament pendant leur grossesse.

« Le tribunal déclare responsable le laboratoire UCB Pharma des dommages résultant de l’exposition au Distlibène de Mme Le Cossec » et le condamne à lui verser 109.000 euros de dommages et intérêts, peut-on lire dans le délibéré.

« On ne pouvait pas avoir meilleure décision »

Sylvie Le Cossec, 45 ans, a subi une ablation de l’utérus et deux grossesses pathologiques. Son fils Julien, polyhandicapé, souffre de graves lésions neurologiques et du système moteur. Un complément d’expertise a été ordonné par le tribunal concernant le handicap de cet adolescent âgé de 15 ans, comme l’avait demandé l’avocate de la famille.

« On ne pouvait pas avoir meilleure décision. C’est une satisfaction que son combat soit reconnu », a déclaré Me Martine Verdier, conseil de la famille Le Cossec. Le tribunal a également reconnu le préjudice moral subi par Barbara Régent qui avait assigné le laboratoire pour des problèmes de stérilité et a condamné ce dernier à lui verser 10.000 euros pour préjudice moral.

Le scandale du Distilbène – L’Express

Distilbène : scandale de santé publique (pdf)

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